Du rêve d’enfant à la route du bonheur “Votre Porsche, votre histoire”

Du rêve d’enfant à la route du bonheur “Votre Porsche, votre histoire”

Le 25/10/2025

Dans Scoop Porsche

De Citroën à Porsche, Franck a suivi le chemin d’une passion qui ne l’a jamais quitté. Longtemps persuadé que les voitures de Stuttgart resteraient un rêve, ce père de trois enfants découvre un jour une obsession inattendue pour la mythique marque allemande. Voici son histoire.

De Citroën à Porsche une passion qui évolue

Comme pour beaucoup, l’histoire de Franck a débuté en enfance, par la passion d’une marque automobile. Mais contrairement aux autres, ce ne sont pas les Porsche qui l’attiraient, mais une marque bien plus locale, Citroën : « Quand j’étais gamin, mon père était passionné de Citroën, et je m’étais toujours dit, que quand je serai grand je m’achèterais une CX. La production de cette dernière s’est arrêtée et n’étant toujours pas assez grand pour m’en acheter une, je me suis tourné la XM, puis la C6. C’est cette dernière que je me suis enfin acheté d’occasion », se souvient Franck.

Après quelques années, la berline française s’en est allée et le père de famille vise alors plus grand : « Je me suis fait la promesse de m’acheter une belle voiture quand j’aurai 50 ans ».
Arrive le moment de la prospection pour son futur achat. Le commercial hésite entre différentes marques jusqu’au jour où il a la révélation qui va tout changer ! « J’ai acheté Flat 6 Magazine, c’est inexplicable ce qu’il s’est passé dans ma tête. C’est devenu une obsession, une obsession de la Porsche ! », il ajoute : « Je regardais les annonces tous les jours, il n’y avait pas un Cayman 987 en vente dont je n’étais pas au courant ! ». Une véritable adoration pour les Porsche était née.

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La Porsche : un déclic familial

S’en suit plusieurs mois de discussions pendant lesquels Franck s’est attelé à négocier avec sa femme afin de faire entrer une Porsche dans le garage familial : « J’étais prêt à acheter la voiture mais ma femme y était fermement opposée, donc j’ai laissé tomber l’affaire pendant six mois… Mais elle a bien vu que cette envie ne passait pas. Elle a fini par craquer et, j’ai acheté un Cayman S (987) ! ».
L’automobile étant une passion de partage, Franck a ensuite transmis le virus Porsche à deux de ses trois enfants : « J’ai commencé à embarquer mes filles dans ce projet, elles ont adhéré tout de suite, c’était génial ! Ma femme en revanche, ne voulait même pas s’asseoir dans la voiture, elle a eu plus de mal à accrocher… ». Après avoir rejoint le club Porsche Méditerranée, la compagne de Franck s’est laissé convaincre : « On a fait des rencontres et des week-end agréables alors elle a commencé à aimer », affirme-t-il.

Porsche : Plutôt deux fois qu’une

Quatre ans après, l’idée d’une nouvelle Porsche dans la famille fait son entrée. Et toujours dans le même esprit, le cinquantenaire s’est tourné logiquement vers un Boxster : « L’idée de départ, c’était d’avoir un cabriolet, mais je souhaitais quelque chose de plus moderne mais surtout avec une couleur originale. Ma femme adore les couleurs et je souhaitais qu’elle fasse partie pleinement de ce projet. Je souhaitais également, comme sur le Cayman, le PASM et surtout la boite PDK, parce qu’elle est tout simplement extraordinaire. »


En parallèle de ses recherches, Franck met en vente son Cayman pour pouvoir acheter le Boxster. Fort de 120 000km, le coupé sportif trouvera finalement preneur au bout de quelques mois chez un nouveau passionné Bordelais.
Mais avant d’être vendu, le Cayman 987 croisera la route de son successeur, ce fameux Boxster 981 teinte Cognac : « Je le présente à ma femme et elle répond : Waouh ! Et là j’ai compris que c’était bon ! Deux jours après j’achetais le véhicule ». La passion Porsche envahissait une nouvelle fois Franck et sa famille

C’est en partageant cet amour pour Porsche que la passion a finalement pris tout son sens : « Ces voitures m’ont donné le sourire et m’ont fait rencontrer de nouvelles personnes. Parce que pour moi, une Porsche toute seule, ce n’est pas suffisant… C’est tout ce qui gravite autour qui compte, les week-end partagés, les personnes que l’on rencontre. Il suffit de parler ne serait-ce que dix minutes avec un propriétaire et tout de suite, ça accroche ! Pour la majorité des propriétaires, on arrive tous à un moment de notre vie où ça nous apporte des relations entre passionnés. Et puis ce moteur-là ! À partir de 4 000 tours, vous avez l’impression qu’il se réveille et qu’un mécanicien est sous le capot en train de tout changer ; ça c’est magique ! », Franck ironise ensuite : « J’ai dit deux bêtises quand j’étais plus jeune. À 17 ans, je disais que ceux qui achètent des Boxster n’ont pas les moyens d’acheter Porsche, évidement, c’était prétentieux de ma part alors que j’étais en terminale… Le Boxster est une vraie voiture qui a sa place chez Porsche. Enfin, je disais à ma femme ne pas comprendre pourquoi des propriétaires payent 2 500 € pour avoir une option d’échappement sport qui fait plus de bruit… Aujourd’hui, j’ai changé d’avis et sans le PSE, je n’aurais pas acheté le Boxster, c’est extraordinaire ! » Le cabriolet de Franck est d’ailleurs devenu un prétexte pour partir en week-end avec sa femme. Selon, lui sa voiture est « un vrai plus » pendant les vacances et à chaque sortie.

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Boxster et Cayman : un plaisir différent

C’est justement pendant ses sorties dans le sud de la France, que le passionné réalise toute la technicité de Porsche et surtout la différence de ressenti entre les deux voitures. Il explique : « En principe, le Cayman et le Boxster sont relativement proches, tous les deux en boîtes PDK avec le 3.4L et le PASM. On a juste cinq chevaux de différences entre les deux. Je suis allé faire du circuit avec le Cayman, et lorsque vous sortez des virages en mettant un bon coup d’accélérateur, l’arrière glisse gentiment vers la sortie, alors vous avez juste à relever l’accélérateur et la voiture se remet droite. Le Boxster quant à lui est plus souple et incite plus à la promenade, c’est sans doute le fait que ça soit un cabriolet. Ce qui est extraordinaire avec ses voitures, c’est que vous pouvez rouler le coude posé sur la portière à 70 km/h, d’un seul coup vous vous énervez et en une fraction de seconde la boite PDK comprend votre intention, c’est comme si elle lisait dans votre esprit, c’est fabuleux ! »

Grâce à la polyvalence et la fiabilité de son Boxster, lorsqu’il prend la route, Franck fait toujours en sorte que le trajet se compose de petites routes permettant de profiter du voyage. Aujourd’hui, cette passion, le cinquantenaire l’a transmise à ses deux filles, Coline et Elodie.
 

Mais alors, pourquoi ne pas avoir jeté son dévolu sur une 911 ? Ce choix, Franck l’explique simplement par une question d’ergonomie et d’équilibre du moteur : « Les Cayman et Boxster ont quand même un gros avantage, c’est qu’ils ont un coffre à l’avant et à l’arrière, et que le moteur est placé en position centrale arrière, contrairement aux 911 ».

Un amoureux de Boxster donc, qui s’imagine déjà au volant de son futur GT4 RS 4.0L, lorsque son budget le lui permettra.

Franck conclut sobrement : « Il n’y a pas de petits Porschistes et c’est ce qui fabuleux dans notre communauté, que vous ayez un Boxster ou une GT3 RS, on ne fait pas de distinction.”

Je remercie grandement Franck pour son histoire. Rendez-vous prochainement pour un nouvel épisode de “Votre Porsche, votre histoire” avec un nouveau propriétaire et une nouvelle Porsche. N'hésitez pas à nous partager votre histoire par mail via cette adresse : mteff@flat6editions.fr.

VPVH

Crédit : DR

Par Maxime Teff