La vie en 997 GTS Rouge Indien “Votre Porsche, votre histoire”

Cela fait un mois que nous ne vous avions pas retrouvés à travers des histoires de porschistes. Cela vous a manqué ? A nous aussi, parce qu’on adore partager votre vie en Porsche ! Pour ce retour, nous voulions prolonger un peu les vacances d’été avec un modèle coloré, sportif et surtout, au soleil. Direction la Côte d’Azur où nous retrouvons Gérald, propriétaire d’une 997 GTS Rouge Indien. Sa passion lui provient de son enfance et de son histoire de famille. Il nous raconte : “Mon grand-père était garagiste. J’ai baigné dans la mécanique lorsque j’étais enfant et je lisais des magazines automobile avec ma famille. Comme beaucoup d’enfants, j’avais des voitures miniatures qui me faisaient rêver. Je dois aussi dire que la Côte d’Azur regorge de modèles sportifs et de luxe. Forcément, ça donne aussi envie d’en avoir une.”  

Malgré la présence de nombreuses voitures (très) haut de gamme dans cette région, seules les Porsche ont trouvé grâce aux yeux de Gérald, et pour cause : “La Porsche 911 reste un modèle emblématique, qui ne se démode pas avec sa ligne intemporelle. Des plus anciennes aux plus récentes, on retrouve toujours le même ADN. La sonorité, la sportivité, la fiabilité… Je trouve que ce sont de véritables couteaux suisse ! On peut autant faire de la balade que s’amuser un peu sur les routes de l'arrière-pays, ou du circuit. Les Porsche 911 sont de fausses quatre places, mais ça permet d’emmener les enfants avec nous. Tout cela rend ces voitures très attrayantes.”  L’acquisition d’une Porsche s'apparentait à un rêve qui finit par devenir réalité.

Pour son premier modèle, Gérald s’est tourné vers une 996 Targa Rouge Indien. Cette dernière disposait d’un charme particulier qui a séduit ce porschiste par sa couleur vive et sa ligne originale. Il se rappelle de ses premiers kilomètres à son volant : “J’étais comme un petit garçon qui ouvre ses cadeaux de Noël. C’était la première voiture que j’avais au-dessus des 250 ch. J’ai découvert un tout nouvel univers. C’était un moment magique. J’ai retrouvé ces mêmes émotions avec les deux Porsche que j’ai eues ensuite (​​911 (997) carrera S phase 1 noire, puis 997 GTS), même si l’évolution technologique est notable. L’ADN est toujours présent, mais il se bonifie avec le temps. De génération en génération, il y a toujours des améliorations, on prend toujours énormément de plaisir à voir le travail des ingénieurs Porsche. C’est assez impressionnant.”  

Après ses deux premières Porsche, Gérald a mis quatre ans pour trouver cette 997 GTS. Produites entre 2011 et 2012, les 997 GTS représentent 2500 modèles sortis d’usine. Cela n’en fait pas une Porsche rare, mais il faut s’armer de patience pour en trouver une. Il confie : “Au départ, lorsque l’on se dit que l’on va s’acheter une Porsche, on se pose de nombreuses questions. Je l’ai déjà lu dans les colonnes de Flat 6 et je ne suis pas le seul, on s’inquiète du regard des autres, des coûts d’entretien, on se demande si c’est raisonnable… Et puis quand on s’assoit au volant de la voiture, on devient tout de suite piqué. Cette sensation n’est comparable à aucune autre.” 

Voici trois ans que la Porsche a rejoint la famille de Gérald, pour le plus grand bonheur de tous. Ce propriétaire emmène sa 911 GTS sur toutes les routes, pour varier les plaisirs : “Je trouve ça dommage de ne pas essayer d’aller sur circuit lorsque l’on a une voiture comme celle-ci. C’est une expérience qui est assez extraordinaire. J’ai pu découvrir les limites de la Porsche… Ou plutôt les miennes ! Néanmoins, je n’ai fait que deux sorties lors de Porsche Spring Meeting. Je suis désireux de respecter cette voiture, sans trop la brusquer, et contraint de faire selon mes moyens aussi, puisque les sorties circuit sont coûteuses. À ce jour, je prends tout autant de plaisir sur la route, dans l’arrière-pays de Grasse. En termes de sensations et de plaisir de conduite, c’est un vrai bonheur. C’est une voiture qui prend aux tripes et à laquelle on s’attache fortement.” 

Généreux, Gérald partage sa passion avec son entourage : “J’ai tellement envie de faire découvrir la marque Porsche aux gens, que je prête facilement ma voiture. Rien que de voir le sourire des personnes qui prennent le volant me réjouit. C’est un virus qui se transmet très facilement. Certains amis ont même acheté une Porsche après avoir essayé la mienne. J’ajoute même que c’est une voiture qui plaît à toutes les générations. Certains enfants la montrent du doigt lorsque je roule et certains grands-parents sourient lorsqu’ils la voient. Pour ma part, j’ai transmis cette passion à mes filles de 21 et 24 ans qui en prennent aussi le volant. C’est tellement grisant pour elles. Désormais, je me retrouve sur le siège passager lorsque je pars avec l’une d’elles.” Comme de nombreux porschistes, loin de lui l’idée d’acheter une Porsche pour se pavaner. C’est un modèle passion, qu’il emmène lors de rassemblements tels que les Flat 6 Days ou le Paradis Porsche à Saint-Tropez. 

Son engouement pour la marque est tel, qu’il a décidé de changer de métier l’année dernière : “Cette 997 GTS m’a amené à une reconversion professionnelle. Pendant 30 ans j’étais prothésiste dentaire, dont les 13 dernières années à mon compte. J’ai cessé mon activité en juin 2022. Pour cause, lorsque j’ai fait l’acquisition de cette voiture il y a 3 ans, j’avais déjà un problème de cuir usé au niveau du siège conducteur. J’ai suivi plusieurs formations puis j’ai créé mon entreprise de rénovation, entretien et repigmentation du cuir cette année en janvier.” 

Gérald termine : “Porsche est une marque qui amène du rêve. Les rassemblements et les clubs qui font vivre cette passion permettent de nous évader. C’est un véritable médicament qui devrait être remboursé par la sécurité sociale.” 

Je remercie grandement Gérald pour son histoire riche et passionnante. Rendez-vous dans deux semaines pour un nouvel épisode de “Votre Porsche, votre histoire” avec un nouveau propriétaire et une nouvelle Porsche. N'hésitez pas à nous partager vos histoires par mail : cbazaille@flat6editions.fr.  

Par Charlotte Bazaille