Mais de fait, un réel problème de positionnement se pose à propos de la 911 Carrera 4S : la seule différence entre les deux se trouve au niveau de la transmission intégrale de la Carrera 4S, alors que la Carrera S est un modèle deux roues motrices. Au regard de l’excellente motricité de la Carrera S, cet argument est-il suffisant pour convaincre les acheteurs ?
Il y aura toujours une partie des acheteurs qui seront attirés par le top du top en matière de technologie, même s’ils n’en utilisent que 5%, et cela est tout à fait compréhensible. Mais si Porsche s’évertuait à ajouter des arguments esthétiques à la Carrera 4S, c’était pour une raison : cela donnait des arguments de vente supplémentaires. Dans l’Hexagone, force est de constater que les quatre roues motrices ne sont pas indispensables, ce qui pose question quant à l’intérêt d’une Carrera 4S. Il reste néanmoins des pays comme la Scandinavie où il peut être cohérent de se porter acquéreur d’un modèle à quatre roues motrices : à ce titre, la Porsche 911 carrera 4S fait toujours sens. Mais elle a perdu certains de ses plus beaux arguments, et Porsche y réfléchit forcément…