L’ADN de Porsche, c’est clairement l’endurance et le LMP1, une discipline qui leur a toujours réussi. Porsche reste le détenteur du record de victoires aux 24 heures du Mans à ce jour. Et la F1 ? A part une victoire en 1962, il n’y a pas eu grand-chose. Nous avons bien mentionné la belle épopée du moteur TAG-Porsche avec McLaren dans les années 80, époque couronnée d’un franc succès qui a profité à Porsche en termes d’image.
Aujourd’hui, n’oublions pas que la position de motoriste est une position quelque peu inconfortable : les situations de Renault et Honda en tant que motoristes l’ont prouvé. Quand l’écurie perd, c’est la faute du motoriste. Quand l’écurie gagne, c’est grâce à l’écurie, et le moteur ne grignote que des miettes de gloire. Alors, quel intérêt ? Il y a forcément l’intérêt commercial de pouvoir vendre des moteurs à une écurie compétitive et si le moteur Porsche en F1 gagne, il est clair qu’il y aura tout de même des retombées médiatiques positives. Disons que le pari est risqué, mais le jeu peut en valoir la chandelle. Reste à savoir si Porsche et Red Bull concrétiseront leur association, ou si Red Bull choisira finalement de prendre totalement son autonomie sur la partie moteurs.